Marie-Antoinette, par Stefan Zweig et par Sofia Coppola

487129769s.jpg« C’est dans le malheur que l’on sent davantage ce que l’on est« 

Stefan Zweig m’avait déjà conquise avec la biographie de Balzac ; il m’a ici totalement subjugué avec celle de Marie-Antoinette. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance ! Le sujet n’était pas de celui pour lequel je porte un réel intérêt a priori ; ce n’est pas davantage un sujet admirable comme peut l’être la dame de Nohant.  Mon sentiment est donc  totalement inversé par rapport à la biographie de George Sand. Car quel plaisir de lecture !

Stefan Zweig a choisi, de manière fort judicieuse, de raconter l’histoire de Marie-Antoinette par épisodes, par chapitres thématisés, tout en suivant globalement la chronologie des événements. On est loin d’un passif enchaînement de faits. On est  également loin de la simple description : le niveau d’analyse psychologique dans lequel se situe le biographe est impressionnant. Jamais dans la compassion ou le dénigrement : tout est dans l’explication. Ou pourquoi et comment Marie-Antoinette est passée de la timide dauphine à la reine frivole, puis à la mère assagie, et enfin à la femme digne sur la fin de sa vie. 

Mais surtout, Stefan Zweig réussi un tour de force incroyable, en particulier lorsqu’il aborde la décadence de Marie-Antoinette : accroître l’intérêt du lecteur à mesure que ce destin s’emballe et introduire ainsi un véritable suspens. Fou, puisque je savais évidemment ce que la suite lui réserve ! L’épisode de la fuite et de l’arrestation à Varennes par exemple prend des airs de thriller. C’est impressionnant – et on a vu des polars bien moins haletants ! 

Un immense plaisir de lecture pour une biographie que je n’ai pas pu lâcher en cours de route. Alors que je pensais la lire sur plusieurs semaines, et l’entrecouper d’autres lectures, je l’ai dévoré en quelques jours et il m’était impossible d’ouvrir un autre livre. Rarement une biographie m’aura autant passionné.

Edit du 30/07 : ah les grands esprits… un billet sur cette même bio a été déposée le même jour par une blogueuse québécoise que je découvre par la même occasion : l’avis de Suzan, mais aussi de Karine:) qui m’avait donné une vraie envie de le lire ! 

Lu dans le cadre du Challenge Ich Liebe Zweig, organisé par Karine:) et Caro[line] ! Je boucle ainsi un deuxième tour de la version baby !

Ich Liebe Zweig

*****

coppola.jpeg« - Tout cela est ridicule » ; « - Tout cela, madame, est Versailles« . 

A peine le livre terminé, j’ai souhaité visionner le Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Contrairement à ce que j’imaginais – je ne sais pas pourquoi, on se fait des idées parfois… bref – son parti pris est sensiblement le même que celui de Stefan Zweig : mettre en évidence la grandeur et la décadence de Marie-Antoinette.

Certes, pour la réalisatrice, l’accent est mis essentiellement sur le tourbillon de fêtes que fût un moment de sa vie, bien plus ciné-génique. Le récit s’interrompt d’ailleurs en 1789 (tandis que la fin de la royauté occupe plus du dernier tiers de la bio de Stefan Zweig), pour lier définitivement son destin à Versailles.

Mais l’abdication et la chute sont magnifiquement suggérées. Au final, il ne m’est pas apparu de  véritable différence de nature dans les points de vue, simplement une différence de degré : dans le film, certains événements sont mis en lumière tandis que d’autres sont simplement évoqués, mais bien présents – à l’exception de la fameuse affaire du collier, totalement occultée. 

Il n’est qu’un seul point de divergence évident : pour Zweig, la relation entre Marie-Antoinette et Fersen fut largement platonique (selon lui, elle n’aurait commis l’adultère qu’après la naissance de ses enfants, voire sur la toute fin de sa vie) ; pour Coppola en revanche, ils furent rapidement amants et le film n’exclue pas l’idée, évoquée parfois, que Fersen soit le véritable géniteur de Louis XVII, son deuxième fils.

Inutile d’insister sur le côté rock’n roll – la musique, les anachronismes volontaires, les costumes et les coiffures – qui donne toute sa saveur au film. J’ai vraiment tout apprécié… sauf peut-être Kirsten Dunst. Je me suis surprise à penser qu’une actrice plus charismatique aurait pu donner plus de force au personnage. Elle m’a même semblé éteinte par moment et surtout trop fragile dans la dernière partie : lorsqu’il est démontré que Marie-Antoinette gagne en maturité, elle n’est selon moi plus crédible… Bref, elle ne m’a pas semblé porter le film jusqu’au bout. Dommage, car mis à part l’actrice fétiche de Sofia Coppola, j’ai trouvé le reste du casting parfait ! 

Je ne suis pas inscrite, mais pour les amateurs d’adaptations, un petit renvoi vers le challenge Lunettes noires sur Pages blanches, organisé par Fashion !

Bonne plock à tous !

 

Marie-Antoinette, par Stefan Zweig (1933), traduit de l’allemand par Alzir Hella, aux éditions Livre de poche (1963), 497 p.

Marie-Antoinette, film réalisé par Sofia Coppola (2005), avec Kirsten Dunst, Asia Argento, Marianne Faithfull…

George Sand, ou Le scandale de la liberté, par Jospeh Barry

images1.jpeg « Il fallut du temps à Aurore pour se créer. Mais George Sand fut son chef d’oeuvre »

Tout le monde n’a pas le talent de biographe de Stefan Zweig. Voilà une entrée en matière un peu dure, mais après avoir savouré les bios de Balzac et de Marie-Antoinette (billet à venir), force est de constater que le plaisir de lecture n’était pas toujours au rendez-vous avec celle de George Sand.

Le sujet est pourtant passionnant… une femme si peu conventionnelle, déjà avant-gardiste à son époque et qui l’est encore largement au XXIe siècle. Adepte de l’amour libre, toujours bien entourée, claire-voyante et combative… Une personnalité follement riche, qui réunit en un tout ce triptyque improbable de l’être à la fois maternel, sensuel et intellectuel. Bigre. II est évidemment impossible de résumer sa vie en quelques lignes…  il est essentiellement des constantes – l’amour, l’amitié, Nohant – mais toujours vécues avec passion. Bref, le sujet est admirable, mais je ne peux pas en dire autant de son traitement.

Certes, le biographe a fait un travail quantitativement remarquable. Le texte est d’abord factuel, documenté à l’extrême, mais n’est pas non plus avare d’analyses. Le sujet est hors-norme et l’auteur a su le mettre en évidence. Et le lecteur n’est jamais perdu : il est de nombreuses précisions chronologiques et contextuelles qui donnent de la hauteur à la lecture. Autre point remarquable : Joseph Barry donne à voir l’influence des écrits de George Sand sur ses contemporains ou sur les générations suivantes, mais aussi un aperçu du milieu intellectuel de l’époque, puisque l’on croise Musset et Chopin bien sûr, mais aussi Balzac, Flaubert, Mérimée, Litz…  une formidable chronique du Paris des artistes au XIXe apparaît en filigranes.

Mais le biographe semble avoir eu davantage le souci de l’exhaustivité que celui de la synthèse. Et tout ça au détriment de l’essentiel, souvent noyé au milieu d’événements sans grand intérêt. Jospeh Barry donne parfois l’impression de suivre ses trouvailles, dans la correspondance de l’écrivain ou dans les écrits de ceux qui l’ont connu, sans se soucier de leur pertinence. Il faut dire qu’il est beaucoup de romances dans la vie de George Sand, et que je finissais par me lasser d’une énième lettre de rupture qui ressemblaient à s’y méprendre aux précédentes… Les amateurs du genre épistolaire apprécieront certainement davantage.

Il reste tout de même une belle mise en valeur de l’écrivain, dans son quotidien et dans sa postérité, dans ses faiblesses – Jospeh Barry n’est pas toujours tendre avec George Sand, notamment dans ses rapports avec sa fille – mais surtout dans ce qui fait sa force et sa particularité.

« George Sand comprenait clairement que la grande illusion romantique était « la grande passion », avec le déclin qui s’ensuivait de l’amitié entre les hommes et les femmes, de la tendresse et du respect. Si bien que les femmes qui voulaient s’élever au dessus de l’idée qu’on se faisait d’elles – la mère-épouse ou la prostituée-maîtresse – se comportaient en homme. Autrement dit, elles-mêmes se percevaient et se comportaient comme le faisait les hommes de leur époque pour parvenir à la seule égalité et accomplissement de soi alors possible« .

Les quelques longueurs n’ont tout de même pas gâché ma lecture. De quoi découvrir en profondeur cette écrivaine qui m’a paru fondamentalement humaniste avant d’être féministe ou romantique. Une personnalité incomparable pour une lecture vraiment enrichissante !

Lu dans le cadre du Challenge George Sand, organisé par George Sand !

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Bonne plock à tous !

George Sand, ou Le scandale de la liberté (Infamous Woman – The life of George Sand), par Jospeh Barry (1977), traduit de l’anglais (américain) par Marie-France de Paloméra, aux éditions Points (1982), 511 p., ISBN 2-02-006733-1. 

*Index par genre*

Romans et nouvelles

Littérature anglo-saxonne

Littérature américaine

John Krakauer – Into the Wild

Erskine Caldwell – Un p’tit gars de Georgie – Le petit arpent du bon Dieu

Richard Wright – Native Son

Edgar Hilsenrath – Fuck America

Andrew Sean Greer – L’Histoire d’un mariage

Francis Scott Fitzgerald – Gatsby le magnifique

Meyer Levin – Frankie & Johnnie

John Irving – Un mariage poids moyen

Joyce Carol Oates – Délicieuses PourrituresPremier Amour, Un conte gothique

Harper Lee – Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Norman Mailer – Un rêve américain

Armistead Maupin – Michael Tolliver est vivant (Les Chroniques de San Francisco – Tome 7)

Shalom Auslander – La lamentation du prépuce

Jack Kerouac – Sur la route, le rouleau original

David Vann – Sukkwan Island

Rick Bass – Winter

Chester Himes – La Reine des pommes

George Pelecanos – Un jour en mai

Littérature britannique

Ali Smith – Girl meets boy

Nick Hornby – Juliet, naked

Jean Rhys – Voyage dans les ténèbres

Melvin Burgess – Junk

Helen Zahavi – Dirty Week-end

Rachel Cusk – Bienvenue à Egypt Farm

Tom Sharpe – Wilt (tome 1 à 4) – Mêlée ouverte au Zoulouland

Jasper Fforde – Délivrez-moi (et autres aventures de Thursday Next)L’affaire Jane Eyre

Somerset Maugham – Amours Singulières

Littérature australienne

Elizabeth Jolley – Foxybaby

Littérature scandinave et nordique

Littérature norvégienne

Herbjorg Wassmo – La Septième rencontreLa fugitive

Littérature danoise

Jorn Riel – Les Ballades du Haldur et autres racontars

Morten Ramsland – Tête de chien

Littérature finlandaise

Sofi Oksanen – Purge

Littérature européenne continentale

Littérature autrichienne

Stefan Zweig – Le Joueur d’échecVingt-quatre heures dans la vie d’une femme

Daniel Glattauer – Quand souffle le vent du nord

Littérature roumaine

Domnica Radulescu – Un train pour Trieste

Littérature tchèque

Jaroslav Hasek – Le brave soldat Chvéïk

Littérature sud-américaine

Littérature chilienne

Pablo Neruda – La solitude lumineuse

Littérature asiatique

Littérature indienne

Rabindranath Tagore – Aux bords du Gange et autres nouvelles

Littérature irannienne

Nahal Tajadod – Debout sur la terre

Littérature francophone

Littérature québécoise

Janik Tremblay – Le Bonheur est assis sur un banc et il attend

Littérature française

Martin Page – Une parfaite journée parfaite

Tonino Benaquista – Saga

J.M. Erre – Prenez soin du chienMade in ChinaSérie Z

Dominique Mainard – Pour Vous

Jean-François Delapré – Catalène Rocca

Christophe Ferré – La photographe

Colette – Chéri

Philippe Jaenada – Les Brutes

Mathias Enard – Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants

 

Biographies

Stefan Zweig – Marie-AntoinetteBalzac, le roman de sa vie

Jospeh Barry – George Sand, ou Le Scandale de la liberté

 

Théâtre et Poésie

Roberto Athayade – Madame Marguerite

Léopold Sédar Senghor – Poèmes perdus

 

Polar – Thriller – Espionnage

Tim Cockey – Le croque-mort a la vie dure

Bob Garcia – Duel en enfer

Donna Leon – Mort à la Fenice

Glenn Cooper – Le livre des morts

Stella Rimington – L’invisible

Jon Fasman – La ville insoumise

Olivier Bocquet – Turpitudes

William Boyd – Orages ordinaires

Frank Delaney – Les Enfants de la nuit

Michael Connelly – Echo Park

Kate White – Hush, ce que vous ne dites pas peut vous tuer

Victor Rizman – 40 ans, 6 morts et quelques jours…

Henri Loevenbruck – Le Testament des siècles

Deon Meyer – Les Soldats de l’aube

Philip Kerr – La Trilogie berlinoiseLa Mort entre autres – Une Douce flamme.

Pierre Lemaitre – Robe de marié.

*Index par auteur*

A

Athayade Roberto – Madame Marguerite

Auslander Shalom – La lamentation du prépuce

B

Barry Jospeh – George Sand, ou Le scandale de la liberté

Bass Rick – Winter

Benaquista Tonino – Saga

Bocquet Olivier – Turpitudes

Boyd William – Orages ordinaires

Burgess Melvin – Junk

C

Caldwell Erskine – Un p’tit gars de Georgie – Le Petit arpent du bon Dieu

Cockey Tim – Le croque-mort a la vie dure.

Colette – Chéri

Connelly Michael – Echo Park

Cooper Glenn – Le livre des morts

Cusk Rachel – Bienvenue à Egypt Farm

D

Delaney Frank – Les Enfants de la nuit

Delapré Jean-François – Catalène Rocca

E

Enard Mathias – Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants

Erre J.M. – Série Z

               – Made in China

               – Prenez soin du chien

F

Fasman Jon – La Ville insoumise

Ferré Christophe – La photographe

Fforde Jasper – L’affaire Jane EyreDélivrez-moi (et autres aventures de Thursday Next)

Fitzgerald Francis Scott – Gatsby le magnifique

G

Garcia Bob – Duel en enfer, Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur

Glattauer Daniel – Quand souffle le vent du nord

Greer Andrew Sean – L’Histoire d’un mariage

H

Hasek Jaroslav – Le brave soldat Chvéïk

Hilsenrath Edgar – Fuck America

Himes Chester – La Reine des pommes

Hornby Nick – Juliet, naked

I

Irving John – Un mariage poids moyen

J

Jaenada Philippe - Les Brutes

Jolley Elizabeth – Foxybaby

K

Kerouac Jack – Sur la route, le rouleau original

Kerr Philip – La Trilogie berlinoiseLa Mort, entre autres – Une Douce flamme.

Krakauer Jon – Into the Wild

L

Lee Harper – Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Lemaitre Pierre – Robe de marié

Leon Donna – Mort à la Fenice

Levin Meyer – Frankie & Johnnie

Loevenbruck Henri – Le Testament des siècles

M

Mailer Norman – Un rêve américain

Mainard Dominique – Pour vous

Maugham Somerset – Amours singulières

Maupin Armistead – Michael Tolliver est vivant (Les Chroniques de San Fransisco – Tome 7)

Meyer Deon – Les soldats de l’aube

N

Neruda Pablo – La solitude lumineuse

O

Oates Joyce Carol – Délicieuses Pourritures

                               – Premier Amour, Un conte gothique

Oksanen Sofi – Purge

P

Page Martin – Une parfaite journée parfaite

Pelecanos George – Un jour en mai

Q

R

Radulescu Domnica – Un train pour Trieste

Ramsland Morten – Tête de chien

Rhys Jean – Voyage dans les ténèbres

Riel Jorn – Les Ballades du Haldur et autres racontars

Rimington Stella – L’invisible

Rizman Victor – 40 ans, 6 morts et quelques jours…

S

Senghor Léopold Sédar – Poèmes perdus

Sharpe Tom – Wilt (tomes 1 à 4)

                   – Mêlée ouverte au Zoulouland

Smith Ali – Girl meets boy

T

Tagore Rabindranath – Aux bords du Gange et autres nouvelles

Tajadod Nahal – Debout sur la terre.

Tremblay Janik – Le Bonheur est assis sur un banc et il attend.

U

V

Vann David – Sukkwan Island

W

Wassmo Herbjorg - La Septième rencontre

                               - La fugitive

White Kate – Hush, ce que vous ne dites pas peut vous tuer

Wright Richard – Native Son

X

Y

Z

Zahavi Helen – Dirty week-end

Zweig Stefan – Marie-Antoinette

                       – Balzac, le roman de sa vie

                       – Le Joueur d’échec

                       – Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme

 

La challengitude a encore frappé !

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait le point sur les challenges auxquels je participe… Face à ma dispersion pathologique, le plus sûr était de créer une page récapitulative des challenges, accompagnée d’une présentation des nouveaux challenges auxquels j’ai adhéré.

***

D’abord, le défi Littérature policière des cinq continents organisé par Catherine pour la deuxième année (un blog est même consacré au challenge). Comme son nom l’indique, il consiste à lire des romans policiers signés par un auteur de chaque continent… mon voyage passera donc par l’Afrique du Sud (Les soldats de l’aube, par Deon Meyer), la Nouvelle-Zélande (L’assassin aux fleurs, par Ngaio Marsh), le Japon (Le lézard noir, d’Edogawa Ranpo), les Etats-Unis (Wonderland Avenue, par Michael Connelly) et la Suède (Gentlemen, de Klas Ostergren).

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***

Ensuite, le Challenge Oates organisé par George (qui a déjà fait un premier bilan). Très peu de contraintes, il suffit de lire au moins un titre signé par Joyce Carol Oates. L’objectif étant de balayer l’ensemble de sa bibliographie entre tous les participants, soit… 57 livres. J’ai opté pour Délicieuses pourritures, court roman qui m’a laissé sans voix. Challenge sans contrainte, mais très addictif, puisque trois titres d’Oates m’attendent encore a minima : Sexy, Amour noir et Premier Amour.

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***

Il y a également le Challenge Edith Wharton organisé par Plaisirs à cultiver (ou plus exactement « The Edith Wharton’s Challenge », avé l’accent it’s great). Il s’agit de lire trois romans de l’écrivaine. A ce jour, la lecture des New-Yorkaises et d’Eté (grâce à Cécile QD9 qui en fait un livre voyageur) est programmée, le dernier titre est encore en cours de réflexion. Tous les conseils et les billets déjà rédigés me seront utiles !

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***

Enfin, le Challenge George Sand, organisé par… George Sand évidemment, pour célébrer l’anniversaire de son blog. Plusieurs niveaux de lecture possibles, avec un minimum de 3 romans de la romancière, que l’on peut accompagner d’autobiographies, de biographies ou de romans inspirés par George Sand pour franchir les étapes. Je fais les choses à l’envers, puisque je commence par sa biographie signée Joseph Barry, George Sand ou Le scandale de la liberté, avant de décider des autres titres.

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***

Evidemment, impossible de ne pas rappeler ici le Challenge On veut de l’héroïne ! organisé par Emma et ici-même. Il suffit de mettre en avant les atouts d’une héroïne (ou de l’héroïne) par rapport à Bella-la-fadasse, et plus largement aux personnages féminins gnan-gnan de la littérature, tous genres confondus. En dépit de notre tardiveté à publier une bibliographie indicative (impossible d’être exhaustif sur ce sujet et tant mieux !), nombreux sont ceux qui ont déjà flagellé tant et bien les mijaurées ! Yeah. Au passage, des livres voyageurs sur le thème chez Cécile QD9 et le billet récapitulatif chez Emma.

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***

Que des challenges sympas, vous en conviendrez… alors pourquoi ne pas vous inscrire aussi ? La challengitude est contagieuse, et tant mieux ! 

L’ensemble des challenges et des titres choisis sur la page récapitulative.

Bonne plock à tous !

*Les challenges*

Les Challenges 

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Challenge Oates organisé par George 

- Délicieuses pourritures, par Joyces Carol Oates

- Sexy, par Joyces Carol Oates

- Amour noir, par Joyces Carol Oates

- Premier Amour – Un conte gothique, par Joyces Carol Oates

- Viol, une histoire d’amour, par Joyce Carol Oates

- Bellefleur, par Joyce Carol Oates

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Challenge Littérature Belge, organisé par Reka.

- La seconde vie d’Abram Potz, par Ringelheim Foulek

- Acide Sulfurique, par Amélie Nothomb

- *titre à déterminer*.

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Challenge Littérature au féminin, organisé par Litterama :

- Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, par Harper Lee,

- Beloved, par Toni Morrison,

- Chéri, par Colette,

- Coeur Cousu, par Carole Martinez,

- Pour Vous, par Dominique Mainard

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Challenge In the Mood for Japan, organisé par Choco

- La lézard noir, par Rampo Edogawa

- Les grands détectives n’ont pas froid aux yeux, par Kyotaro Nishimura

- *titre à déterminer*
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Challenge English Classics organisé par Karine:)

- Frères et soeurs, par Ivy Compton-Burnett,

- Nord et Sud, par Elizabeth Gaskell,

- Tess d’Uberville, par Thomas Hardy,

- L’amant de Lady Chatterley, par D.H. Lawrence,

- Mrs Dalloway, par Virginia Woolf,

- La promenade du phare, par Virginia Woolf,

- La fascination de l’étang, par Virginia Woolf,

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Défi Littérature policière des cinq continents organisé par Catherine (blog du challenge).

- Les soldats de l’aube, par Deon Meyer (Afrique du Sud)

- L’assassin aux fleurs, par Ngaio Marsh (Nouvelle-Zélande)

- Le lézard noir, d’Edogawa Ranpo (Japon)

- Echo Park, par Michael Connelly (Etats-Unis)

- Gentlemen, de Klas Ostergren (Suède)

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Challenge Serial Killer organisé par Alcapone

- Echo Park, par Michael Connelly

- Un tueur si proche, par Ann Rule

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Challenge Destination… organisé par Evertkhorus

- Foxybaby, par Elisabeth Jolley (Australie)

- *titre à déterminer* (Afrique du Sud).

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Challenge Edith Wharton organisé par Plaisirs à cultiver

- Les New-Yorkaises, par Edith Warton

- Eté, par Edith Wharton

- Les Boucanières, par Edith Wharton

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Challenge George Sand, organisé par George

- George Sand ou Le scandale de la liberté, par Jospeh Barry 

- Un hiver à Majorque, par George Sand

- Pauline, par George Sand

- *titres à déterminer*

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Challenge Europe Centrale et Orientale, organisé par La Plume et la page

- Le brave soldat Chvéïk, par Jaroslav Hasek (République Tchèque)

- Un train pour Trieste, par Domnica Radulescu (Roumanie)

- Le grand cahier – La preuve – Le troisième mensonge, par Agota Kristov (France-Hongrie)

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Challenge Bienvenue en Inde organisé par Soukee et Hilde.

- La solitude lumineuse, par Pablo Neruda

- Un enfant de la balle, par John Irving

- Un nom pour un autre, par Jhumpa Lahiri

Aux bords du Gange et autres nouvelles, par Rabindranath Tagore

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Challenge Ich Liebe Zweig organisé par Caro[line] et Karine:)

- Balzac, Le roman de sa vie, par Stefan Zweig

- Le joueur d’échec, par Stefan Zweig

- Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, par Stefan Zweig

- Amok, par Stefan Zweig

- Un mariage à Lyon, par Stefan Zweig

- Marie-Antoinette, par Stefan Zweig

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Challenge Safari littéraire organisé par Tiphanya.

- Mêlée ouverte au Zoulouland, par Tom Sharpe

- Poèmes perdus, par Léopold Sédar Senghor

- Outrage public à la pudeur, par Tom Sharpe

- Black Bazar, Alain Mabankou

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Challenge Caprice organisé par Cocola

- Mort à la Fenice, par Donna Leon

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Challenge Les livres que l’on ne s’imaginait pas lire, organisé par Lexounet

- Madame Marguerite, par Roberto Athayade

- Nana, par Emile Zola

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Challenge Ewan vs Christopher organisé par Cryssilda

- Dina, par Ole Bornedal (film)

- Une vie moins ordinaire, par Danny Boyle (film).

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Challenge On veut de l’héroïne organisé par Emma et ici-même.

- Junk, par Melvin Burgess

- Dirty week-end, par Helen Zahavi

- Sister Carrie, par Theodore Dreiser

- King-Kong théorie, par Virginie Despentes

 

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Un peu de respect s’il vous plait

La solidarité n’est pas un vain mot sur la blogo. 

La colère est en revanche un bien trop joli mot pour exprimer mon ressenti face aux « mésaventures » de Cynthia.

Difficile de rester sans réagir face à la violence des propos tenus, c’est peu dire que je bouillonne. Des propos insultants qui frôlent la correctionnelle. Et comme souvent quand j’ai la grina, je n’ai pas les mots. Heureusement que les blogueuses ont plus de bon sens que moi et que les réactions se sont multipliées, ici,  ou encore  ou  aussi.

Comme cela a été dit, c’est un peu toute la blogo qui est ainsi agressée. Ces propos auraient pu tomber sur le coin de chacun. Comme le proposent d’autres blogueuses, notons bien ce nom de Jean-Claude Derey pour surtout ne plus jamais le lire. Sa « prose électronique » suffira – c’est très bien dit ! Comme cela a également été souligné, la meilleure réponse est certainement de continuer à user de notre liberté de dire ce que l’on pense de nos lectures.

Edit du 5/04 : la réponse de l’éditeur est juste consternante de suffisance. Elle est lisible chez Cynthia (et analysée ici !), un comité de soutien à Cynthia ayant été crée .

Edit du 7/04 : Faelys a crée un chouette logo sur les droits du blogolecteur en réaction aux mésaventures de Cynthia ! Cliquez !

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