Un peu de respect s’il vous plait

La solidarité n’est pas un vain mot sur la blogo. 

La colère est en revanche un bien trop joli mot pour exprimer mon ressenti face aux « mésaventures » de Cynthia.

Difficile de rester sans réagir face à la violence des propos tenus, c’est peu dire que je bouillonne. Des propos insultants qui frôlent la correctionnelle. Et comme souvent quand j’ai la grina, je n’ai pas les mots. Heureusement que les blogueuses ont plus de bon sens que moi et que les réactions se sont multipliées, ici,  ou encore  ou  aussi.

Comme cela a été dit, c’est un peu toute la blogo qui est ainsi agressée. Ces propos auraient pu tomber sur le coin de chacun. Comme le proposent d’autres blogueuses, notons bien ce nom de Jean-Claude Derey pour surtout ne plus jamais le lire. Sa « prose électronique » suffira – c’est très bien dit ! Comme cela a également été souligné, la meilleure réponse est certainement de continuer à user de notre liberté de dire ce que l’on pense de nos lectures.

Edit du 5/04 : la réponse de l’éditeur est juste consternante de suffisance. Elle est lisible chez Cynthia (et analysée ici !), un comité de soutien à Cynthia ayant été crée .

Edit du 7/04 : Faelys a crée un chouette logo sur les droits du blogolecteur en réaction aux mésaventures de Cynthia ! Cliquez !

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Le Livre des morts, par Glenn Cooper

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« New-York, mai 2009. Six morts violentes se succèdent en quelques jours. Les modes opératoires sont différents, les victimes n’ont aucun point commun, hormis celui d’avoir reçu quelque temps plus tôt une carte postale de Las Vegas, avec une simple date, celle du jour de leur mort. Très vite, la presse s’empare de l’affaire et celui qu’elle surnomme le « tueur de l’Apocalypse » a tôt fait de semer la psychose dans la ville. Les autorités, désorientées par l’absence d’indices, se tournent vers Will Piper, ancien profileur d’élite dont la carrière a été brutalement interrompue… » (le quatrième de couverture en dit certainement trop selon moi, donc je coupe).

Le Livre des morts est un polar qui démarre vite – comme j’aime. Une victime (brrr…), deux victimes (rebrrr…), et un nouvel enquêteur que l’on met sur l’affaire.

Will Piper est un type bourru et séduisant - comme j’aime. Un caractère à prendre avec des pincettes et une carrière au FBI mise à mal par ses frasques d’homme à femme, un gros penchant pour l’alcool et un refus du politiquement correct. Affublé d’une prometteuse collègue, les voilà parti… Une enquête et des personnages intéressants, tout pour me lancer plus en avant avec envie.

Mais rapidement, je commence à être quelque peu décontenancée par la construction du récit. Chaque chapitre ou presque est un passage dans la porte temporelle… Là il faut que je m’explique. C’est une chose de revenir sur le passé universitaire de Will ou d’être transporté sur l’île de Wiht dans le haut Moyen-Age ; c’en est une autre de faire des allers-retours de quelques semaines dans le présent. Ils sont bien plus déstabilisants que les grands sauts de le temps… Ce n’est pas tant la répartition de l’intrigue sur trois grandes périodes qui m’a gêné – bien au contraire – mais plutôt le flottement dans le passé tout récent. Contrainte de repérer les dates (à quelques semaines près donc), de revenir en arrière pour vérifier le timming de l’intrigue, je suis – comment dire – un poil agacée, oui.

Bientôt d’ailleurs, le passé et le présent se rejoignent. Bientôt, on finit par faire facilement le lien. Mais bien trop tôt peut-être… une fois les rapports établis entre le Moyen-Âge et le XXIe siècle, c’est toute l’intrigue qui est percée à jour. Alors, oui, j’aime beaucoup deviner la fin et entrevoir la solution dans les polars. Oui, mais pas à la moitié du récit… surtout quand la fin ne réserve finalement pas de nouvelles surprises - ou trop peu. Après l’agacement, l’ennui…

Quand au fond mystique, j’ai encore beaucoup du mal à y croire (mais il est vrai que ce point là est sûrement très personnel ; toujours est-il qu’un polar pas convaincant, c’est vraiment balot).

Et que dire du final à l’américaine qui a fini de m’achever…

Dommage, vraiment dommage, parce c’est finalement assez bien écrit – ça se lit vite et certains chapitres sont vraiment très prenants – et que réflexion et action sont vraiment bien dosées.

Un grand merci quand même à l’équipe de blog_o_book et aux éditions Le Cherche-Midi !

Un avis plutôt positif chez Cryssilda et chez Cathulu, un avis très positif chez Neph et chez Gio, un avis très mitigé chez Amanda et chez Pimprenelle… décidement !

Bonne plock à tous ! 

 

Le Livre des morts (Library of the Death), par Glenn Cooper (2009), traduit de l’anglais (États-Unis) par Carine Chichereau, aux éditions Le Cherche-Midi (2010), 420 p., ISBN 978-2-7491-1665-5.



… et retag !

… et le tag de Canel ! 

« Le principe est simple mais la réalisation plus compliquée : il s’agit de choisir un mot, et avec chaque lettre de trouver un titre de livre et un auteur lu« .

Poï poï poï. Pas simple cette affaire, mais plutôt rigolo. 

***

W - Wilt, par Tom Sharpe. Une lecture jubilatoire comme je les aime.

     - Wright Richard, pour Native son. Une lecture poignante comme je les aime aussi.

O - Outrage public à la pudeur, de Tom Sharpe encore… bon, j’anticipe, parce qu’il n’est que dans ma PAL… mais comme j’ai lu Mêlée ouverte au Zoulouland, la première partie, c’est presque ça !

    – Oates Joyce Carol, pour Délicieuses Pourritures. Une lecture forte, encore.

U Un p’tit gars de Georgie, de Caldwell. Dérangeant et jubilatoire en même temps.

    – U…. U2 ? Pour Sunday bloody sunday ! Je l’écoutais en boucle ado, et pis je ne triche qu’à moitié, puisque Eureka Street m’attend dans ma PAL…

AAmours singulières, de W. Somerset Maugham. Désuet, mais plaisant.

    – Athayde Roberto, pour Madame Marguerite. Dérangeant, drôle, poignant.

RRencontre avec l’archidruide, de John McPhee. Alors, là encore, je triche un peu mais pas tant que ça… vu chez Keisha, j’ai acheté ce livre pour l’offrir, à peine eu le temps de le feuilleter !

    – Riel Jorn, Les Ballades du Haldur. Un de mes coups de coeur de l’année. Mais aussi Domnica Radulescu, pour Un train pour Trieste, bientôt sur ce blog. Poignant, encore !

FFuck America, par Edgar Hilsenrath. Une lecture forte comme j’aimerai en avoir plus souvent.

    - Fitzgerald Francis Scott, pour Gatsby le Magnifique. Savoureux. Et bien sûr, Fforde Jasper, qu’il est inutile de présenter !

***

J’entends d’ici les rires. Mais oui, « wouarf » est un mot… dans le vocabulaire pickwickien.

Parce qu’on avait dit un mot, mais on n’avait pas précisé dans quelle langue…

Cette fois encore, je transmets le flambeau à tous ceux qui le souhaitent… et à Liyah si tu en as envie ! 

La boucle est bouclée !

Bonne plock à tous !



Tag…

Mais c’est qu’il y a du tag dans l’air !

D’abord, le questionnaire proustien de Liyah !

***

Le principal trait de mon caractère : l’ouverture d’esprit… enfin j’espère !
La qualité que je préfère chez un homme : la force de caractère.
La qualité que je préfère chez une femme : Idem, pourquoi faire le distinguo ?
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : qu’ils veulent bien être mes amis pardi !
Mon principal défaut : trop bourrine, pas beaucoup de tact. Enfin, c’est ce que disent ceux qui veulent bien être mes amis…
Mon occupation préférée : une terrasse, du vin, du fromage.
Mon rêve de bonheur : une terrasse, du vin, du fromage. Et des chamallows.
Quel serait mon plus grand malheur ? La défaite de l’OL en ligue des champions ?
Ce que je voudrais être : un chat. Ou, plus précisément, mon chat (je vous assure qu’il a vraiment la belle vie le bougre).
Le pays où je désirerais vivre :  La Belgique ou les Pays-Bas.
La couleur que je préfère : toutes les couleurs bien prononcées.
La fleur que j’aime : les fleurs des champs.
L’oiseau que je préfère : ben… le dodo, cette question !!
Mes auteurs favoris en prose :Pfffiou… je réfléchi et je vous dis ça dans une trentaine d’année.
Mes poètes préférés : Prévert.
Mes héros dans la fiction : le Dr House.

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Mes héroïnes favorites dans la fiction : les Walkyries. Et toutes celles qui leur ressemblent.
Mes compositeurs préférés : Satie, Gainsbourg et Will.I.am
Mes peintres favoris : Nikki de Saint Phalle (oui c’est surtout une plasticienne mais…)

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Mes héros dans la vie réelle : les résistants.
Mes héroïnes dans l’histoire : Simone de Beauvoir.
Mes noms favoris : Ernest ou Ernestine, c’est plutôt sympa.

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Ce que je déteste par-dessus tout : l’intolérance, mère de tous les maux (le moralisme primaire, le manque d’empathie, l’égoïsme…).
Personnages historiques que je méprise le plus : mengele.
Le fait militaire que j’admire le plus : ???
La réforme que j’estime le plus : toutes les réformes républicaines… en particulier l’abolition de la peine de mort et le droit des femmes à disposer de leur corps. Sans oublier les radios-libres !

Le don de la nature que je voudrais avoir : pouvoir arrêter le temps !
Comment j’aimerais mourir : … en paix.
État présent de mon esprit : hum… esprit, où es-tu présentement ?
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : 
mettre trois heures à comprendre. Je me sens moins bécasson comme ça.

Ma devise : Il reste des chamallows ?

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*** 

Bon, il me reste à transmettre le flambeau… je tague tous ceux qui sont inspirés par le questionnaire de Proust, et Canel si elle en a envie !



Saga, par Tonino Benacquista

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« Si une chaîne réunit dans une même pièce un jeune scénariste fringant prêt à travailler gratuitement, une pisse-copie du roman rose, un SDF fatigué et un vieil has-been, c’est qu’il y a certainement un couille dans le potage ! ». En voilà un beau résumé.

Une idée sympatoche au départ. Quatre personnes réunies pour pondre une daube télévisuelle, de la saga comme on n’en fait plus. Le hic ? Le sit-com en question a vocation à n’être diffusée qu’à 4h du mat’.

Pourtant, entre Marco, le narrateur (« devenir scénariste, c’est ma seule ambition dans l’existence« ), Mathilde, la « midinette professionnelle« , Jérôme, qui tient du génie spoilé et incompris, et Louis, le « vieux cheval de labour qu’on garde en vie parce qu’il connaît bien la route« , tout fonctionne vite et bien. 

On leur permet de faire n’importe quoi, et ils ne vont pas se gêner.

Dans ce quasi huis-clos, les autres, c’est surtout l’émulation. Dedans, les rapports humains sont fait d’amitiés, de complicité, de complémentarité. Dehors en revanche, tout n’est qu’incompréhension. Avec Séguret, le directeur des programmes que l’on fait tourner en bourrique, avec Charlotte aussi, la compagne de Marco, dont l’histoire de couple constitue une trame secondaire plutôt intéressante.

Une première partie qui fonctionne donc très bien ! Je ressens une agréable montée en puissance dans toute la première moitié du roman. L’écriture est fluide, légère, l’entrée en matière immédiatement séduisante.  

Tout allait bien donc…. jusqu’au milieu du roman. Mon plaisir de lecture initial n’a pas survécu à la fin du huis-clos. Lorsque le quatuor explose, c’est tout le liant de la trame qui s’est effondré sous mes yeux. Le début d’une longue dégringolade : plus d’adhérance, plus d’engouement, plus beaucoup de sens… rien de désagrable, mais le charme est rompu.

C’est ce qui s’appelle un avis mitigé ! Tant que les personnages ont des choses à faire, on les regarde, on se distrait, on prend partie ; dès lors qu’ils sont lâchés dans le tout et rien, l’ennui gagne sournoisement. 

Et pourtant, je ne regrette pas du tout cette lecture ! Étrange ? Oui et non. Disons que c’est sans prise de tête aucune. Un vrai moment de détente malgré tout, pas le moindre soupçon d’agacement ou d’irritation malgré ma déception : ça reste léger et divertissant. Donc pourquoi pas ?

D’ailleurs, de nombreux avis enthousiastes sur la blogo : Keisha, Karine:), La plume et la page (plus mitigé chez Marie ; et plein d’autres commentaires chez BOB).

Bonne plock à tous !

Saga, par Tonino Benaquista (1997), aux éditions Folio, 439 p., ISBN 2-07-040845-0.



Challenge – On veut de l’héroïne ! En attendant la biblio…

Bientôt une vraie biblio. Comprenez, tellement d’héroïnes ! On y bosse avec Emma (mais oui, ça nous arrive, mais oui mais oui !).

Et pourtant, déjà deux participantes, qui ont trouvé Bella bien fadasse à côté de :

- l’héroïne de L’Herbe bleue lu par Mélusine.

Claudine à l’école lu par Flof13

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En attendant la biblio, quelques idées lectures glanées sur vos blogs (je reprends le système du mini-inventaire, vu chez Gabrielle, très utile ! Thanks !)

- Héroïne de Ann Scott (« Si j’arrivais à noter les livres que je lis (ce qui n’est pas le cas), je pense que je lui mettrais 5 étoiles tellement j’ai adoré ce livre » – Restling).

- Push (Précious) de Sapphire (« la détermination de Precious à s’en sortir force l’admiration«  - L’Ogresse).

- Maria avec et sans rien, de Joan Didion (« un grand roman qui ne peut laisser indifférent » – Titine)

- Garçon manqué de Nina Bouraoui (« j’aime ce style qui s’affirme qui va à toute vitesse » – Malice)

Et chez Ofelia, des héroïnes de ciné comme on n’en fait pas assez. Boulevard de la Mort bien sûr (« enfin des filles qui peuvent être fifilles tout en bottant littéralement le cul dégueulasse d’un sale pervers sadique« . Yeah).

Sans oublier la bonne idée du jour : Cécile propose à 9 lecteurs 9 livres voyageurs qui fleurent bon l’héroïne !

Et si vous voulez tout savoir, je commence le challenge avec Junk, de Melvin Burgess, grâce à Tinusia qui en fait un livre voyageur !

Bonne plock à tous !  



Concours de Lou – A quoi ressemble votre parfaite journée parfaite ?

Il est vraiment des idées qu’elles sont brillantes !

En plein dans mon concours des marque-ta-page qui me redonne chaque jour le sourire (un point à mi-course ici !), je découvre le concours organisé par Lou… et j’en salive d’avance !

Après sa rencontre avec le livre de Martin Page, Une parfaite journée parfaite, voilà ce qu’elle propose…

« je lance un petit jeu concours pour gagner ce livre (en état neuf car je suis une vraie maniaque à tendances psychopathes). Pour le gagner, vous avez jusqu’au 15 avril pour décrire votre parfaite journée parfaite (version tragique, comique, trash, en prose, slam, dialogues, courrier…).

J’enverrai le livre à celui ou celle qui aura écrit le texte le plus surprenant (parce que ce livre est lui aussi étonnant), et bien sûr je publierai un billet avec une copie de tous vos écrits. Vous pouvez m’indiquer les liens vers vos billets dans ce post, comme ça je m’y retrouverai mieux (ma vie est un vrai chantier en ce moment !). »

***

Tout est dit sur son billet « Une petite noyade digestive ? » (que je vous encourage vraiment à zieuter, ne serait-ce que pour la caricature… délicieuse !! C’est d’ailleurs sur ce billet que vous devrez mettre le lien vers vos textes en commentaire).

Et là où je suis vraiment aux anges, c’est qu’elle a pensé à moi pour lui donner un petit coup de palme dans le choix du gagnant ! J’avais également lu Une parfaite journée parfaite, un livre qui m’avait embarqué pour les montagnes russes… merci Lou, je suis vraiment touchée !

Je ne peux que vous encourager à participer ! Tous les styles sont permis et nous sommes ouvertes aux idées les plus surprenantes – et plus encore !

Alors, à quoi ressemble votre parfaite journée parfaite ???

Bonne plock à tous !

 



Concours – Nos amis les marque-ta-page – La mi-course !

Le concours des marque-ta-page bat son plein !

Évidemment, j’ai eu des coups de coeur tous les jours, et même plusieurs par jour… c’est terrible !

Évidemment, j’ai déjà des chouchous, mais chut…

Et vu la palette des marque-page utilisés par les lecteurs, l’idée de créer des catégories fait doucement son chemin… entre les plus esthétiques et les plus originaux (les ’portenawak comme j’aime !), impossible de trancher !

Le concours reste ouvert jusqu’au 2 avril (tout est  !)

***

Déjà 15 participantes : 

Aproposdelivres (les marque-page qui ont des heures de vol, j’adore !)

Alicia (et son marque-page chipé chez Gib*rt ! Oui madame ! On assume !)

Canel (qui a lancé le concours sur les chapeaux de roue ! Le ticket de bus, toujours efficace !)

Catherine (qui avait déjà répondu à la question « corne ou marque-page ? »)

Dominique (avec des marque-page gourmands et de superbes cartes postales !)

Evertkhorus (avec des marque-page sentimentaux comme je les aime !)

Gabrielle (la carte postale découpée, c’est tout à fait ma conception du marque-page !)

Kikine (dont la lime à ongle est définitivement rentrée dans les annales du concours !)

L’Ogresse (qui a même un « livre de retraite » pour marque-page ! J’adore l’idée !)

La plume et la page (avec un marque-page en cuir juste magnifique !)

Liyah (avec notamment de très très beaux marque-ta-page maison !)

Lyra Sullivan (bien vu de pouvoir agrandir la photo !)

Manu (qui avait déjà été taguée ! Beaucoup de chats, comme c’est étonnant !)

Sophie des bonheurs (le marque-page en tablette de chocolat… rhaaaaa….)

Enfin Titine et son impressionnante collection (bientôt la centaine ! Tu peux le faire, c’est bien parti !)

***

Merci à toutes pour votre participation !  

Et comme un concours n’arrive jamais seul, allez voir celui que Lou nous a réservé…

Bonne plock à tous !

Edit du 1er avril : le concours des marque-ta-page rencontre un succès inattendu… déjà plus de 20 participantes ! Toutes ces collec’, tous ces petits cartons, toutes ces chouettes idées ou créations me mettent vraiment en joie. Mais face à tant de billets – et au vu d’une fin de semaine bien chargée également – je préfère décaler d’une journée l’annonce des résultats (au dimanche 4 avril donc). Sorry !



Délicieuses pourritures, par Joyce Carol Oates

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Délicieuses pourritures, un livre court, lu d’une traite. Impossible de m’arrêter. Je l’ai juste dévoré. A moins que ce ne soit lui qui m’ait dévoré, et tout cru en plus. J’espère que vous excusez ce billet mal foutu, c’est pas mon genre de dénoncer, mais là, c’est clairement la faute de Joyce Carol Oates…

Gillian avait vingt ans. Elle était étudiante, dans un campus ravagé par de faux incendies et par de vraies souffrances. Des mois passés à désirer, comme tant d’autres, son professeur de littérature, qui pousse ses étudiantes dans leurs derniers retranchements.

« André Harrow était verbeux, tyrannique« .

« Son humour pouvait être cruel (il citait certains de nos vers pour souligner leur faiblesse) mais il n’était jamais méchant. Si nous essuyions une larme, si nous nous mordions les lèvres pour ne pas pleurer, nous étions aussi flattées« .

Les jeunes femmes entrent dans un jeu de séduction. Sauf Gillian.  »Dans l’amour de loin, on apprend les stratégies du détour« . Gillian, que son professeur surnomme Philomèle, le personnage d’Ovide : « Je ne m’étais pas rendue compte à quel point elle était horrible« . « Mais la muette Philomèle n’est pas une victime facile (…) elle se venge atrocement de son violeur (…) Une fin heureuse donc. Est-ce si sûr ?« .

Mais comment Joyce Carol Oates fait-elle pour concentrer tant de « bombes » en un si petit nombre de page ? L’amour n’est pas seulement destructeur, l’amitié pas uniquement pervertie, la folie plus que contagieuse…

Les jeunes femmes s’observent - mais ferment les yeux. Elles s’admirent – tout en se jalousant. Elles s’interrogent – mais ne veulent pas vraiment savoir, savoir pourquoi ce campus est ravagé par de faux incendies et par de vraies souffrances.

Une vraie claque littéraire, comme je les aime ! Une trame angoissante, superbement construite, une plume rythmée, épurée, et, au comble de mon enthousiasme, un final en apothéose (je souriais, je riais même – et pourtant !). 

Mon premier Oates, et selon moi un roman idéal pour découvrir cet auteur !

Les avis de Gabrielle, de Ys et de Liyah.

Bonne plock à tous !

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Lu dans le cadre du challenge Oates organisé par George !

Délicieuses pourritures (Beasts), par Joyce Carol Oates (2002), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban, aux éditions J’ai Lu, 126 p., ISBN 978-2-290-34188-9.



Challenge – On veut de l’héroïne !

Tout ça est parti d’une idée bien folle comme je les aime ( et )

Avec Emma, on en en marre de Bella, qu’on se le dise ! Il nous faut de l’héroine, de la vraie !

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 * Challenge – On veut de l’héroïne ! *

(Oh, c’est pas le plus magnifique logo que vous ayez vu ? Bravo à Emma !)

Comment ça se passe ? Il suffit de :

- Lire des bouquins avec de l’héroïne (des personnages féminins qui sont fortes, qui ont de la personnalité, du courage, un flingue, des beaux gosses… ou avec de la drogue – vous avez vu le jeu de mots ? Trop forte cette Emma)

- Dire en quoi cette héroïne ou cette drogue sont beaucoup mieux que Bella… ou expliquer en quoi elle défonce tout (j’aime les  »jeux de mots foireux » d’Emma).

- Mettre en commentaire de ce billet le lien vers vos billets pour qu’on puisse mettre une liste à jour.

Tous les genres littéraires sont les bienvenus. Des femmes stupéfiantes (allons bon, voilà que j’y vais de mon jeu de mot aussi maintenant), il y en a dans toute la littérature… contemporaine, polar, historique, biographie, SF/Fantasy ou même bit-lit (non, Bella, tu n’as pas l’exclusivité !). 

Vous avez certainement de l’héroïne dans votre PAL (une bibliographie pourra aussi venir donner des idées)… donc aidez-nous à bouter les faibles femmes hors nos blogs !

Bonne plock à tous !



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