Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, par Harper Lee

9782877065504.gif « Pour une fois, tâche de te battre avec ta tête. Elle est bonne, même si un peu dure« .

Scout passe son enfance à Maycomb dans les années 30, une bourgade de l’Alabama,  État alors ségrégationniste du Sud des États-Unis. Grâce à l’intelligence de son père Atticus, avocat et veuf, à sa complicité avec son frère Jem, de quelques années son aîné, et à la tendre autorité de Calpurnia, la gouvernante noire, elle grandit à l’écart de la dureté du monde qui l’entoure – mais non pas sans elle. Scout prend peu à peu conscience de la pauvreté et de la ségrégation qui sévit dans cette région, marquée par la défaite de la guerre de sécession, la crise de 1929 et un fondamentalisme chrétien particulièrement rigoureux.  

Voici un récit qui commence comme une paisible chronique et qui finit comme un puissant roman.

La première partie s’articule comme des tranches de vie, celles d’une petite fille blanche, instruite mais sauvageonne de l’Alabama de l’entre-deux-guerre. Entre autres activités, Scout, son frère et Dill, un garçon qui vient passer l’été à Maycomb, s’amusent à se faire peur en tentant d’apercevoir Boo Radley, un voisin qui ne sort jamais de chez lui.  

Et puis, survient un événement sur lequel le récit va se concentrer dans sa seconde partie. Atticus, le père, est chargé de défendre un Noir accusé du viol d’une Blanche – et puisqu’il n’est pas disposé à prendre sa tâche à la légère, comme le veut l’usage d’une justice expéditive dans ces circonstances, les ennuis commencent.

« - Attends, Billy ! intervint un troisième, tu sais que c’est le tribunal qui l’a commis d’office pour défendre ce nègre.

- Ouais, mais Atticus a réellement l’intention de le défendre, et c’est ça qui ne me plait pas« .

Une lecture que j’ai énormément apprécié pour le tableau qu’elle brosse des États-Unis. Un magnifique complément à la lecture d’Erskine Caldwell – dont les récits sont situés aux mêmes lieux et époques, mais du point de vue de paysans pauvres et sans instruction – et à celle de Richard Wright, du point de vue des Noirs, tant dans les États du Sud – Black Boy - qu’après l’immigration à Chicago dans les années 30 – Native Son.

Certes, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur n’est pas aussi cruel que le premier ou aussi poignant que le second. Pourtant, c’est une histoire que je n’oublierai pas, pour sa fraîcheur et pour son réalisme. Un récit sans demi-mesure, porté par un étrange regard d’enfant, à la fois naïf et intelligent, et qui donne à voir les pires bassesses comme le plus grand courage de l’être humain.    

C’était une lecture commune organisé par Anjelica et à laquelle s’est joint entre autres Manu, Choupynette, Evertkhorus, Liyah, Daniel Fattore, Frankie, Leylies, Mrs Pepys, Nathalie, Sybille, Calypso, Myteline, Elora, aBeiLLe et certainement d’autres encore… (je rajoute les liens dès que j’en trouve, n’hésitez pas à me le signaler en commentaire !).  Egalement les avis de Titine et Keisha.

Lu dans le cadre du challenge Littérature au féminin organisé par Littérama.

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Bonne plock à tous !

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (To kill a mockingbird), par Harper Lee (1960), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Stoïanov, aux éditions de Fallois (2005), 337 p., ISBN 978-2-87706-550-4.



L’Histoire d’un mariage, par Andrew Sean Greer

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En ouvrant ce livre, j’ai rencontré Pearlie Cook. Cette femme m’a invité à m’assoir sur un banc et m’a raconté une histoire, l’histoire de son mariage, et par delà, l’histoire de sa vie.

Surtout ne pas s’arrêter au titre si, comme moi, le mot ‘mariage’ vous fait fuir. C’est une belle écriture, sans pathos, souvent sur le fil. J’ai pris plaisir à écouter Pearlie raconter sa vie. J’ai aimé la pudeur qu’elle a mis sur des thèmes délicats à manier (la solitude, le sentiment de rejet ou d’abandon).

Pearlie et son mari se sont connu adolescents, dans le Kentucky. La guerre ne leur a pas laissé le temps de s’aimer davantage. Il est devenu soldat, elle est partie pour la Californie. Plusieurs années après, ils sont tous deux à San Francisco, ils se retrouvent par hasard, ils se marient, ils élèvent un garçon et un chien muet. En 1953, alors que les États-Unis sont empêtrés dans une nouvelle guerre, Charles « Buzz » Drumer sonne à leur porte et va bouleverser ce bonheur de surface.

 Il y a une vraie trame, du suspens même, dont on se demande s’il va tenir tout le roman pour être parti si vite. Et bien oui. Il monte même en puissance. Quatre chapitres dont chacun se termine sur une révélation qui fait permet à l’histoire de rebondir – les cliffhanger sont efficaces. Certes, les nombreux tête-à-tête entre Pearlie et Buzz ou ses réflexions convenues sur le mariage m’ont parfois lassé ; mais je l’ai laissé parler, car j’ai finalement trouvé que l’intérêt de cette histoire était ailleurs.

L’histoire de Pearlie n’est pas un roman d’amour, c’est un roman de guerre. Son récit est profondément imbriqué dans l’histoire américaine - côté verso. La vie de Pearlie s’est construite malgré, ou à cause, de l’intolérance et du bien-pensant des années 50 : la chasse aux sorcières, la ségrégation, la guerre de Corée et le souvenir de celle qui précède. Pearlie – enfin, je veux dire Andrew Sean Greer – maîtrise parfaitement le flash-back, technique périlleuse s’il en est et qui, ici, loin de perdre le lecteur, donne toute son épaisseur au récit.

« C’est ainsi que passait nos soirées : à table, avec de la bière et de vieilles histoires qui n’éclaircissaient rien. J’eu l’idée de confectionner un gâteau qui (…) devint une tradition, et ce qu’il y avait là de ridicule nous faisait rire. Nous avions tous trois grandi pendant la crise des années trente, sans gâteaux, survécu sans beurre à une guerre, voilà que nous mangions du gâteau chaque soir« .

Pearlie a raconté son histoire jusqu’au bout, elle ne m’a pas laissé sur ma faim. Puis elle est repartie, elle m’a laissé là, sur le banc, encore sous le coup de son histoire, face à l’océan et tournant le dos au reste de l’humanité.

Je ne peux que vous encourager à vous asseoir sur ce banc et sentir, vous aussi, monter une colère sourde, une mélancolie amère et un besoin urgent de tolérance. 

L’avis de Titine qui a aussi été emballée, et de Chaplum, positif, même si mitigé pour d’autres raisons !

Bonne plock à tous !

L’histoire d’un mariage (The Story of a Marriage), par Andrew Sean Greer, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Suzanne V. Mayoux, aux éditions Points, 264 p., ISBN : 978-2-7578-1648-6.

 



Mêlée ouverte au Zoulouland, par Tom Sharpe

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Mêlée ouverte au Zoulouland est certainement l’un des livres les plus explosifs qu’il m’ait été donné de lire. 

Tom Sharpe a choisi de dénoncer l’apartheid sur un mode tragi-comique, option trash. Un récit à l’image du système sud-africain que l’auteur a connu dans les années 60-70 : cru, cruel, violent, mais aussi totalement grotesque.

Dans la petite ville de Piemburg, il est des flics médiocres. Tout spécialement le kommandant van Heerden - précieux et ambitieux, certainement le seul boer du pays follement mordu des anglais – et le konstable Els, dit le Tueur-de-Caffre, une brutasse finie, doublé d’une crétinerie très avancée. Et il est aussi une notable d’origine britannique qui vient s’accuser du meurtre de son cuisinier zoulou…

« La loi dit qu’il est criminel de tuer des Caffres hors de chez soi. Mais la loi dit aussi qu’il est tout à fait admis et correct de les tuer à l’intérieur« . Or, impossible de convaincre cette vieille Miss Hazelstone, aussi autoritaire qu’excentrique, de déplacer le corps de l’homme qui gît, en mille morceaux, sur sa pelouse… mais ce ne sera pas l’ultime tocade de l’ancienne qui fera tourner en bourrique la police de la ville jusqu’à plus soif.

« Miss Hazelstone répondait au quart de tour à toutes les provocations. Elle se leva et pointa le fusil vers le parc. Le kommandant n’avait pas prévu qu’elle tirerait. Le konstable Els, pour une fois, fit preuve de plus de perspicacité et se jeta par terre. Que l’endroit qu’il choisit fût déjà occupé par un énorme doberman Pinscher ; que le chien en question choisit de refuser au konstable le droit de se vautrer sur lui (…) ; tout cela échappa au kommandant Van Heerden quand Miss Hazelstone, visant un coup en l’air, puis un coup au sol, appuya sur la gachette (…). La fin du monde n’était plus proche : elle venait d’avoir lieu (…). Au centre de la pelouse, le coup de fusil avait ouvert une tranchée (…) dont les bords en dents de scie laissaient échapper ce que le kommandant espérait de tout coeur n’être que de la vapeur« .

Une mêlée ? Un énorme capharnaüm oui ! Force est de reconnaître qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Mais tout m’a semblé passablement brouillon. Les rebondissements s’enchainent à une vitesse prodigieuse, au point que l’action en soit parfois difficile à suivre. Il m’a parfois fallu revenir en arrière pour retrouver le fil des évènements… Et il est des quiproquos à gogo auxquels j’ai fini pas ne plus croire.

C’est d’autant plus dommage que l’on retrouve finalement tous les ingrédients qui constituent aujourd’hui la Sharpe‘s touch : la dérision loufoque dans le ton, l’imbroglio jouissif dans l’intrigue, la satire violente dans le propos.

« - Vous venez souvent par ici ? demanda-t-il.

- A la prison ?

- En Afrique du Sud. Encore que ce soit presque la même chose« .

Il me reste à espérer que la suite de ce premier roman, Outrage public à la pudeur, soit un peu mieux construite… mais tout aussi débridée !

 

Lu dans le cadre du Challenge Safari littéraire organisé par Tiphanya

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Challenge accompli !

Ce fut mon auteur non-africain pour une intrigue située en Afrique, après avoir chroniqué les Poèmes Perdus de Léopold Sédar Senghor comme auteur africain.

Et pour prolonger le plaisir, j’ai fait un tour le blog tenu par le journaliste Sebastien Hervieu installé dans ce pays : l’Afrique du Sud en couleurs. Vraiment très sympa.

Bonne plock à tous !

Mêlée ouverte au Zoulouland (Riotus Assembly), par Tom Sharpe (1971), traduit de l’anglais par Laurence, aux éditions 10-18, collection « domaine étranger », 310 p., ISBN 2-264-01406-7.



La solitude lumineuse de Pablo Neruda

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Pablo Neruda s’est rappelé à mon bon souvenir grâce à aBeiLLe qui a eu la vraie bonne idée de choisir l’un de ses plus beaux poèmes le temps d’un dimanche poétique.

J’ai donc cherché à retrouver l’un de ses textes (assez court pour ne pas accabler ma PAL qui a bien dû entamer sa troisième boîte de prozac – à ma décharge, il était déjà sur mes étagères). La solitude Lumineuse s’est alors imposée comme une évidence.

Il s’agit d’un court récit écrit par un Neruda déjà célèbre – extrait de J’avoue que j’ai vécu, ses mémoires publiées à titre posthume. Le poète chilien se souvient ici de ses premières années d’écriture : jeune consul entre 1929 et 1932, il est installé, chichement, aux Indes, à Ceylan, en Indonésie. 

Il est seul. De cette solitude « dure comme le mur du prisonnier, contre lequel on peut s’ouvrir la tête sans que personne accoure, même si on crie, même si on pleure« .

Il est seul, notamment parce qu’il côtoie difficilement les occidentaux installés en Asie. Son propos sur le système colonial est particulièrement incisif. Comme à travers cet épisode dans lequel Neruda, se rendant à un dîner mondain, s’arrête un instant pour écouter une voix qui s’élève dans la rue. Il s’explique sur son retard devant ses hôtes anglais.  »Eux qui avaient vécu vingt-cinq ans à Ceylan montrèrent une surprise élégante. De la musique ? Ainsi les gens d’ici avaient leur musique ? Ils l’ignoraient. C’était la première nouvelle.«  

Il s’installe alors dans une « contemplation solitaire (…) [et] douloureuse« . Il la sait nécessaire, car « l’écrivain jeune ne peut écrire sans ce frisson de solitude« . Mais cette époque est, oui, incroyablement lumineuse. L’Asie, c’est un peu sa caverne, dont il sortira notamment par la musique et surtout en achevant son recueil Résidence sur la terre.

L’écrivain n’épargne personne, et surtout pas lui-même. Le regard de l’homme alors vieillissant n’est pas tendre avec le jeune homme qu’il était, et notamment sur son attitude envers les natives de ces pays.

Le récit s’achève sur un dialogue qui, rétrospectivement, fait froid dans le dos. Et c’est en définitive (et en dépit de scènes difficiles comme la chasse à l’éléphant), mon coup de coeur de ce début d’année 2010. Et je n’ai désormais qu’une envie, lire J’avoue que j’ai vécu dans son intégralité.

 

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C’était une superbe manière de préparer le voyage du challenge Bienvenue en Inde.  Ce n’était pas au programme – comme je l’explique plus haut. Mais ces généreux organisateurs que sont Soukee et Hilde m’ont permis de l’y intégrer puisqu’une partie du récit est situé en Inde.

Lu également par Soukee !

Bonne plock à tous !

La solitude Lumineuse, par Pablo Neruda (1973), extrait de J’avoue que j’ai vécu (Confesio que he vivido), aux éditions Gallimard, collection Folio (2€), 81 p., ISBN 978-2-070-31702-8.



Un enfant du Pays, par Richard Wright

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Qu’il est difficile de parler de ce livre terminé il y a quelques jours déjà : ce roman est poignant – on croirait le mot inventé pour lui. La boule au ventre qui s’est formée à la lecture me reprend furieusement lorsqu’il s’agit de l’évoquer.

Et qu’il est difficile également d’en parler sans vendre l’intrigue ! Contentons nous d’une mise en bouche : Bigger a une vingtaine d’année dans les années 30, il est extrêmement pauvre, il vit à Chicago – à Bronzeville dans le South Side, quartier réservé de facto aux afro-américains - avec sa mère, sa petite soeur, son petit frère, dans une seule pièce infestée de rats à 8 $ la semaine.

Ce matin là, c’est l’ordinaire, il mange peu, il erre avec deux-trois compères, ils projettent un énième braquage de magasin, Bigger est mort de trouille, à tel point qu’il manque de battre à mort l’un de ses comparses.

Ce soir là, il doit accepter un emploi de chauffeur dans une riche famille blanche de la ville, sur l’insistance de sa mère puisque l’expulsion les menace…

Le point de vue est terriblement intrusif : le roman n’est pas écrit à la première personne, mais le récit nous est livré à travers le regard de Bigger – et le procédé est diablement efficace. Un enfant du Pays peut d’ailleurs s’entendre d’un témoignage. Il n’est pas autobiographique (à la différence de Black Boy du même auteur), bien qu’il soit évident que l’auteur se soit inspiré de son vécu (le parcours de Richard Wright mérite certainement que l’on s’y arrête un instant, par exemple ici).

Ce n’est pas davantage un roman à thèse, ce n’est pas un manifeste, et pourtant il nous interpelle furieusement. Dans quelle mesure Bigger est-il responsable de ses actes ? Quelle est donc la part du déterminisme, et celle du libre arbitre, dans son terrible parcours ?

Bigger, un garçon « exclu de notre société et non assimilé par elle, aspirant cependant à satisfaire des impulsions similaires aux nôtres, mais privées de ces objectifs et des moyens d’y parvenir (…) chaque mouvement de son corps est une protestation inconsciente (…) chacun de ses regards est une menace« …

Voilà donc une histoire qui a de fortes résonances aujourd’hui encore… Certainement la marque d’un très grand livre.

Bonne plock à tous !

 

Un enfant du Pays (Native Son), par Richard Wright (1940), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hélène Bokanowski et Marcel Duhamel, éditions Albin Michel, Livre de Poche, 499 p., ISBN 2-07-037855-1.

 



Un p’tit gars de Géorgie (et Le petit arpent du bon Dieu aussi), par Caldwell

Tout bon dodo connaît la chanson : on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, et vlan, et vlan, petit chenapan… A ce petit jeu, voilà, mesdames-mesdemoiselles-messieurs, de la bonne, mais alors, de la très très bonne, littérature.

Caldwell, Erskine de son doux prénom, vous fait avaler ses bouquins comme du petit lait. C’est limpide, bien écrit, bien traduit*. Mais ça vous laisse ensuite avec un sale goût en bouche… parce que c’est glauque, mais glauque, comme vous n’avez pas idée. A la fois délicieux et infect ; ça force le respect.

Illustration avec ces deux romans situés dans le fin fond des États-Unis des années 30, nourris de la misère, la bétise, du racisme,du sexe crade… deux farces tragiques qui se lisent vite mais vous restent sur l’estomac longtemps après.

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Un p’tit gars de Géorgie plaira certainement aux amateurs  d’histoires brèves mais intenses. Le roman est construit par chapitres quasi-indépendants, comme des tranches de vie de la famille Stroup.

L’une de mes scènes préférées est tirée du chapitre VIII. Le p’tit gars et ce qui lui tient lieu de père se rendent au cirque de passage en ville. Devant la tente annonçant des filles nues, le dit père n’y tient plus : il lui faut les dix cents que son gamin avait économisé pour voir du rodéo. Il finit par l’avoir en lui serrant le bras et en « tirant dessus de toute ses forces« … sans oublier bien sûr de garder la monnaie, le bougre.

Le Petit arpent du bon Dieu fut quant à lui poursuivi pour obscénité au moment de sa publication américaine. Le livre est construit comme une bouffonnerie, risible si elle n’était si cruelle. A ceux qui ont lu Les raisins de la colère : vous êtes vous déjà imaginé ce qu’aurait été la vie des Joad s’ils n’avaient point quitté la côte est ? Alors vous y êtes.

* Pour ne rien gâcher, regardez donc qui se cache derrière la traduction de ce dernier roman : un certain Maurice Coindreau, rien que ça. Vous qui pestez tant et bien sur les mauvaises VF (oui vous ! Et moi ! Et on a bien raison !), attendez de lire ce qu’en dit André Maurois dans sa préface : « Jamais transposition plus exacte d’un texte étranger ne fut donnée au lecteur français« . Ça vous pose un homme dites !

Bonne plock à tous !

 

Un p’tit gars de Géorgie (Georgia Boy), par Caldwell (1949), traduit de l’anglais (américain) par Louis-Marcel Raymond, aux éditions Gallimard, collection Folio, 183 p.

Le petit arpent du bon Dieu (God’s Little Acre), par Caldwell (1936), préface André Maurois, traduit de l’anglais (américain) par Maurice Coindreau, aux éditions Gallimard, collection Folio, 270 p.



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