Les enfants de la nuit, par Frank Delaney

97827491161982.gif « Ce que nous dénions, nous sommes condamnés à le subir« 

« Nicholas Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec Madeleine, un femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l’a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d’étranges circonstances. Trois ans plus tard, Nicholas, qui ne s’est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C’est là qu’il fait la connaissance d’un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques photos de la villa qu’ils sont en train de restaurer en Italie. Sur l’une d’elles, Nicholas reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l’assassin après le meurtre. Dès lors, Nicholas, devenu la proie d’une série d’agressions, décide de lever le voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l’enquête sur sa mort. C’est le début d’un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New-York et Athènes, le conduira au coeur du cauchemar nazi et de ses expériences les plus inhumaines« .

Erreur de prénom mise à part – oui oui ! j’ai rectifié car notre architecte se dénomme bien Nicholas et non Michael – la présentation est tout à fait réussie en ce qu’elle jette très bien  les bases de l’intrigue. A une nuance près : Nicholas a beau devenir lui-même la proie d’une série d’agression, il hésite à lever le voile sur les secrets de Madeleine. Il tergiverse, il se lamente et se fait désirer…

Une réticence largement incompréhensible dès lors que tout a chacun aura vite fait de comprendre que tout cela n’est pas sans lien avec le meurtre sanglant de Madeleine – et plus largement, avec des activités menées par les nazis au début des années 40.

Heureusement, il est de nombreux événements qui captent déjà le lecteur. Et quand enfin les choses s’accélèrent, j’ai eu un mal fou à lâcher le livre… une irrésistible envie de savoir où tous ces éléments allaient mener.

Peu sensible à l’écriture, j’ai certes été agacée par des digressions pas possibles et des changements de sujet déconcertants. Mais force est de reconnaître que l’intrigue est audacieuse et – pour reprendre une expression convenue – savamment orchestrée. La dernière partie, rythmée, pleine de rebondissements, prend totalement à la gorge.

Voilà donc un thriller qui tiendra tardivement toutes ses promesses – j’entends par là une mise en route quelque peu laborieuse pour un dénouement en apothéose. 

Un thriller annoncé comme le premier volume de La Tétralogie de la nuit, une suite qu’il me tarde de lire en espérant retrouver le plaisir de lecture ressenti dans la seconde moitié du récit.

Je remercie la team de 49799387p1.png et les éditions du Cherche-Midi pour ce partenariat !

Les avis de Cecile,Clara, Keisha, Daniel Fattore.

Bonne plock à tous !

Les enfants de la nuit (The Amethysts), par Frank Delaney (1997), traduit de l’anglais (Irlande) par Hubert Tézenas (2010), 560 p., ISBN 978-2-7491-1619-8.    

 

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