Saga, par Tonino Benacquista

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« Si une chaîne réunit dans une même pièce un jeune scénariste fringant prêt à travailler gratuitement, une pisse-copie du roman rose, un SDF fatigué et un vieil has-been, c’est qu’il y a certainement un couille dans le potage ! ». En voilà un beau résumé.

Une idée sympatoche au départ. Quatre personnes réunies pour pondre une daube télévisuelle, de la saga comme on n’en fait plus. Le hic ? Le sit-com en question a vocation à n’être diffusée qu’à 4h du mat’.

Pourtant, entre Marco, le narrateur (« devenir scénariste, c’est ma seule ambition dans l’existence« ), Mathilde, la « midinette professionnelle« , Jérôme, qui tient du génie spoilé et incompris, et Louis, le « vieux cheval de labour qu’on garde en vie parce qu’il connaît bien la route« , tout fonctionne vite et bien. 

On leur permet de faire n’importe quoi, et ils ne vont pas se gêner.

Dans ce quasi huis-clos, les autres, c’est surtout l’émulation. Dedans, les rapports humains sont fait d’amitiés, de complicité, de complémentarité. Dehors en revanche, tout n’est qu’incompréhension. Avec Séguret, le directeur des programmes que l’on fait tourner en bourrique, avec Charlotte aussi, la compagne de Marco, dont l’histoire de couple constitue une trame secondaire plutôt intéressante.

Une première partie qui fonctionne donc très bien ! Je ressens une agréable montée en puissance dans toute la première moitié du roman. L’écriture est fluide, légère, l’entrée en matière immédiatement séduisante.  

Tout allait bien donc…. jusqu’au milieu du roman. Mon plaisir de lecture initial n’a pas survécu à la fin du huis-clos. Lorsque le quatuor explose, c’est tout le liant de la trame qui s’est effondré sous mes yeux. Le début d’une longue dégringolade : plus d’adhérance, plus d’engouement, plus beaucoup de sens… rien de désagrable, mais le charme est rompu.

C’est ce qui s’appelle un avis mitigé ! Tant que les personnages ont des choses à faire, on les regarde, on se distrait, on prend partie ; dès lors qu’ils sont lâchés dans le tout et rien, l’ennui gagne sournoisement. 

Et pourtant, je ne regrette pas du tout cette lecture ! Étrange ? Oui et non. Disons que c’est sans prise de tête aucune. Un vrai moment de détente malgré tout, pas le moindre soupçon d’agacement ou d’irritation malgré ma déception : ça reste léger et divertissant. Donc pourquoi pas ?

D’ailleurs, de nombreux avis enthousiastes sur la blogo : Keisha, Karine:), La plume et la page (plus mitigé chez Marie ; et plein d’autres commentaires chez BOB).

Bonne plock à tous !

Saga, par Tonino Benaquista (1997), aux éditions Folio, 439 p., ISBN 2-07-040845-0.



Challenge – On veut de l’héroïne ! En attendant la biblio…

Bientôt une vraie biblio. Comprenez, tellement d’héroïnes ! On y bosse avec Emma (mais oui, ça nous arrive, mais oui mais oui !).

Et pourtant, déjà deux participantes, qui ont trouvé Bella bien fadasse à côté de :

- l’héroïne de L’Herbe bleue lu par Mélusine.

Claudine à l’école lu par Flof13

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En attendant la biblio, quelques idées lectures glanées sur vos blogs (je reprends le système du mini-inventaire, vu chez Gabrielle, très utile ! Thanks !)

- Héroïne de Ann Scott (« Si j’arrivais à noter les livres que je lis (ce qui n’est pas le cas), je pense que je lui mettrais 5 étoiles tellement j’ai adoré ce livre » – Restling).

- Push (Précious) de Sapphire (« la détermination de Precious à s’en sortir force l’admiration«  - L’Ogresse).

- Maria avec et sans rien, de Joan Didion (« un grand roman qui ne peut laisser indifférent » – Titine)

- Garçon manqué de Nina Bouraoui (« j’aime ce style qui s’affirme qui va à toute vitesse » – Malice)

Et chez Ofelia, des héroïnes de ciné comme on n’en fait pas assez. Boulevard de la Mort bien sûr (« enfin des filles qui peuvent être fifilles tout en bottant littéralement le cul dégueulasse d’un sale pervers sadique« . Yeah).

Sans oublier la bonne idée du jour : Cécile propose à 9 lecteurs 9 livres voyageurs qui fleurent bon l’héroïne !

Et si vous voulez tout savoir, je commence le challenge avec Junk, de Melvin Burgess, grâce à Tinusia qui en fait un livre voyageur !

Bonne plock à tous !  



Concours de Lou – A quoi ressemble votre parfaite journée parfaite ?

Il est vraiment des idées qu’elles sont brillantes !

En plein dans mon concours des marque-ta-page qui me redonne chaque jour le sourire (un point à mi-course ici !), je découvre le concours organisé par Lou… et j’en salive d’avance !

Après sa rencontre avec le livre de Martin Page, Une parfaite journée parfaite, voilà ce qu’elle propose…

« je lance un petit jeu concours pour gagner ce livre (en état neuf car je suis une vraie maniaque à tendances psychopathes). Pour le gagner, vous avez jusqu’au 15 avril pour décrire votre parfaite journée parfaite (version tragique, comique, trash, en prose, slam, dialogues, courrier…).

J’enverrai le livre à celui ou celle qui aura écrit le texte le plus surprenant (parce que ce livre est lui aussi étonnant), et bien sûr je publierai un billet avec une copie de tous vos écrits. Vous pouvez m’indiquer les liens vers vos billets dans ce post, comme ça je m’y retrouverai mieux (ma vie est un vrai chantier en ce moment !). »

***

Tout est dit sur son billet « Une petite noyade digestive ? » (que je vous encourage vraiment à zieuter, ne serait-ce que pour la caricature… délicieuse !! C’est d’ailleurs sur ce billet que vous devrez mettre le lien vers vos textes en commentaire).

Et là où je suis vraiment aux anges, c’est qu’elle a pensé à moi pour lui donner un petit coup de palme dans le choix du gagnant ! J’avais également lu Une parfaite journée parfaite, un livre qui m’avait embarqué pour les montagnes russes… merci Lou, je suis vraiment touchée !

Je ne peux que vous encourager à participer ! Tous les styles sont permis et nous sommes ouvertes aux idées les plus surprenantes – et plus encore !

Alors, à quoi ressemble votre parfaite journée parfaite ???

Bonne plock à tous !

 



Concours – Nos amis les marque-ta-page – La mi-course !

Le concours des marque-ta-page bat son plein !

Évidemment, j’ai eu des coups de coeur tous les jours, et même plusieurs par jour… c’est terrible !

Évidemment, j’ai déjà des chouchous, mais chut…

Et vu la palette des marque-page utilisés par les lecteurs, l’idée de créer des catégories fait doucement son chemin… entre les plus esthétiques et les plus originaux (les ’portenawak comme j’aime !), impossible de trancher !

Le concours reste ouvert jusqu’au 2 avril (tout est  !)

***

Déjà 15 participantes : 

Aproposdelivres (les marque-page qui ont des heures de vol, j’adore !)

Alicia (et son marque-page chipé chez Gib*rt ! Oui madame ! On assume !)

Canel (qui a lancé le concours sur les chapeaux de roue ! Le ticket de bus, toujours efficace !)

Catherine (qui avait déjà répondu à la question « corne ou marque-page ? »)

Dominique (avec des marque-page gourmands et de superbes cartes postales !)

Evertkhorus (avec des marque-page sentimentaux comme je les aime !)

Gabrielle (la carte postale découpée, c’est tout à fait ma conception du marque-page !)

Kikine (dont la lime à ongle est définitivement rentrée dans les annales du concours !)

L’Ogresse (qui a même un « livre de retraite » pour marque-page ! J’adore l’idée !)

La plume et la page (avec un marque-page en cuir juste magnifique !)

Liyah (avec notamment de très très beaux marque-ta-page maison !)

Lyra Sullivan (bien vu de pouvoir agrandir la photo !)

Manu (qui avait déjà été taguée ! Beaucoup de chats, comme c’est étonnant !)

Sophie des bonheurs (le marque-page en tablette de chocolat… rhaaaaa….)

Enfin Titine et son impressionnante collection (bientôt la centaine ! Tu peux le faire, c’est bien parti !)

***

Merci à toutes pour votre participation !  

Et comme un concours n’arrive jamais seul, allez voir celui que Lou nous a réservé…

Bonne plock à tous !

Edit du 1er avril : le concours des marque-ta-page rencontre un succès inattendu… déjà plus de 20 participantes ! Toutes ces collec’, tous ces petits cartons, toutes ces chouettes idées ou créations me mettent vraiment en joie. Mais face à tant de billets – et au vu d’une fin de semaine bien chargée également – je préfère décaler d’une journée l’annonce des résultats (au dimanche 4 avril donc). Sorry !



Délicieuses pourritures, par Joyce Carol Oates

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Délicieuses pourritures, un livre court, lu d’une traite. Impossible de m’arrêter. Je l’ai juste dévoré. A moins que ce ne soit lui qui m’ait dévoré, et tout cru en plus. J’espère que vous excusez ce billet mal foutu, c’est pas mon genre de dénoncer, mais là, c’est clairement la faute de Joyce Carol Oates…

Gillian avait vingt ans. Elle était étudiante, dans un campus ravagé par de faux incendies et par de vraies souffrances. Des mois passés à désirer, comme tant d’autres, son professeur de littérature, qui pousse ses étudiantes dans leurs derniers retranchements.

« André Harrow était verbeux, tyrannique« .

« Son humour pouvait être cruel (il citait certains de nos vers pour souligner leur faiblesse) mais il n’était jamais méchant. Si nous essuyions une larme, si nous nous mordions les lèvres pour ne pas pleurer, nous étions aussi flattées« .

Les jeunes femmes entrent dans un jeu de séduction. Sauf Gillian.  »Dans l’amour de loin, on apprend les stratégies du détour« . Gillian, que son professeur surnomme Philomèle, le personnage d’Ovide : « Je ne m’étais pas rendue compte à quel point elle était horrible« . « Mais la muette Philomèle n’est pas une victime facile (…) elle se venge atrocement de son violeur (…) Une fin heureuse donc. Est-ce si sûr ?« .

Mais comment Joyce Carol Oates fait-elle pour concentrer tant de « bombes » en un si petit nombre de page ? L’amour n’est pas seulement destructeur, l’amitié pas uniquement pervertie, la folie plus que contagieuse…

Les jeunes femmes s’observent - mais ferment les yeux. Elles s’admirent – tout en se jalousant. Elles s’interrogent – mais ne veulent pas vraiment savoir, savoir pourquoi ce campus est ravagé par de faux incendies et par de vraies souffrances.

Une vraie claque littéraire, comme je les aime ! Une trame angoissante, superbement construite, une plume rythmée, épurée, et, au comble de mon enthousiasme, un final en apothéose (je souriais, je riais même – et pourtant !). 

Mon premier Oates, et selon moi un roman idéal pour découvrir cet auteur !

Les avis de Gabrielle, de Ys et de Liyah.

Bonne plock à tous !

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Lu dans le cadre du challenge Oates organisé par George !

Délicieuses pourritures (Beasts), par Joyce Carol Oates (2002), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban, aux éditions J’ai Lu, 126 p., ISBN 978-2-290-34188-9.



Challenge – On veut de l’héroïne !

Tout ça est parti d’une idée bien folle comme je les aime ( et )

Avec Emma, on en en marre de Bella, qu’on se le dise ! Il nous faut de l’héroine, de la vraie !

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 * Challenge – On veut de l’héroïne ! *

(Oh, c’est pas le plus magnifique logo que vous ayez vu ? Bravo à Emma !)

Comment ça se passe ? Il suffit de :

- Lire des bouquins avec de l’héroïne (des personnages féminins qui sont fortes, qui ont de la personnalité, du courage, un flingue, des beaux gosses… ou avec de la drogue – vous avez vu le jeu de mots ? Trop forte cette Emma)

- Dire en quoi cette héroïne ou cette drogue sont beaucoup mieux que Bella… ou expliquer en quoi elle défonce tout (j’aime les  »jeux de mots foireux » d’Emma).

- Mettre en commentaire de ce billet le lien vers vos billets pour qu’on puisse mettre une liste à jour.

Tous les genres littéraires sont les bienvenus. Des femmes stupéfiantes (allons bon, voilà que j’y vais de mon jeu de mot aussi maintenant), il y en a dans toute la littérature… contemporaine, polar, historique, biographie, SF/Fantasy ou même bit-lit (non, Bella, tu n’as pas l’exclusivité !). 

Vous avez certainement de l’héroïne dans votre PAL (une bibliographie pourra aussi venir donner des idées)… donc aidez-nous à bouter les faibles femmes hors nos blogs !

Bonne plock à tous !



Concours – Nos amis les marque-ta-page

Que ferions nous sans ces merveilleux marque-ta-page ?

(ben nous recommancerions toujours du début, c’te question. Oui, j’adore le sketch de Dany Boon).

Donc pour rendre hommage au meilleur ami du lecteur, il fallait bien un petit concours !

Si vous êtes partant(e)s, il vous suffit de glisser la photo de vos marque-page les plus beaux, les plus originaux, le plus barrés dans un petit billet sur votre blog !

Évidemment, vous êtes totalement libres de présenter un ou plusieurs marque-page, de donner ou non quelques explications sur leur sens, leur origine, leur valeur pour vous…

C’est no limit !!

Un livre (au moins) et des marque-page bien sûr pour le ou les gagnant(s)

Le concours est ouvert à tous les blogueurs jusqu’au 2 avril (et n’oubliez pas de me signaler votre participation par comm’ ou par mail, histoire que je ne passe pas à côté… ce serait ballot !).

Des billets récap’ dans les jours à venir et les résultats le 3 avril !!

***

Histoire de lancer le mouvement, voici les miens du moment (ceux qui me suivent à tour de rôle depuis quelques temps).

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- Un super marque-ta-page Chagall offert par Tinusia !! Merci encore !!

- Une photo de ma grand-mère avec moi bébé dans les bras. Elle avait une vague ressemblance avec la reine d’Angleterre, j’adore.

- Un ticket d’entrée dans un petit théâtre de Lyon. « Human Profit » était vraiment excellent !

- Une photo de mon petit frangin et moi : qui c’est les stars ???

- Un prospectus de sushi en livraison (JAMAIS de thon rouge, à préciser lors de la commande !)

- Un marque-ta-page fait de mes propres petites palmes ! Hommage à la bière chinoise.

- Le professeur Banny ! J’adore ces petits prospectus (qui doivent rester à l’état de prospectus, hein !)

- Une chèvre (parce que je suis dingue ce bel animal, mon côté capricorne sans doute !)

- La recette du Tian au comté. Mummmm. Rhaaaa, mais il y a beaucoup trop de nourriture ici !

A vous maintenant !

Edit du jour : ce n’était pas précisé car évident pour moi… mais bien entendu, si le(s) gagnant(s) ne sont pas en France, aucun problème ! J’enverrai les cadeaux au bout du monde : avis aux expat’ et aux francophones de toutes les contrées !

Bonne plock à tous !



Bienvenue à Egypt Farm, par Rachel Cusk

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« Egypt Farm est un lieu magique, hors du temps. Depuis l’adolescence, Michael est habité par l’atmosphère enchanteresse du cette famille loufoque et bohème. Le jour où il manque de perdre la vie, il décide de retourner à Egypt Farm, fuyant son existence morose et sa femme dépressive. Mais les années ont passé et, derrière ses illusions de jeunesse, Michael découvre une noirceur insoupçonnée… » (Quatrième de couverture).

N’y allons pas par chemins détournés : cette lecture fût une vraie déception, notamment parce que le menu annoncé par le résumé n’était définitivement pas au rendez-vous.

« Un lieu magique » ? Il ne suffira pas à Rachel Cusk de décréter que Michael conserve une merveilleuse impression de son passage à Egypt Farm pour créer une « atmosphère enchanteresse » censée poursuivre le lecteur… Dans ce premier chapitre de souvenirs, les évocations m’ont semblées fuyantes. A tel point que j’ai attendu d’autres flash-back : je n’envisageais pas une seconde que cette entame allait suffire à mettre en place la trame sur laquelle tout le roman repose. Une attente vaine ; mais ce n’était pas la dernière…

« Une famille loufoque et bohème » ? La famille Hanbury m’a surtout semblé par de nombreux aspects assez ordinaire. Et ses quelques travers bien peu consistants. Une famille recomposée, dans laquelle l’ex et la nouvelle femme s’entendent ou font semblant ? Une famille qui organise des soirées jusqu’au petit jour et qui accueille le tout venant ? Hum… ? Oh, l’adolescente (18 ans quand même) que l’on laisse se faire peindre nue par un artiste de passage ? So what ? Bref, si Michael a trouvé cette famille « très inhabituelle« , de mon côté, je cherche encore.

Rapidement, le roman m’a donc paru assez bancal, car, l’intrigue – si tant est que l’on puisse parler d’intrigue – est construite sur la fuite des illusions. Or, comment ressentir cette rupture entre le souvenir et la réalité, entre l’ordinaire et le particulier, dès lors que les premiers ont été négligés ?

Quant à la « noirceur insoupçonnée« , je ne peux pas expliquer à quel point la déception fut grande sans vendre la fin – décevante donc, mais je radote. Les personnages féminins, plutôt intéressants au départ, tournent à la caricature : Rebecca, la femme rebelle et tourmentée ; Lisa, la femme conformiste et dirigiste ; Caris, la femme assumée et fantasmée…

Plus généralement, la volonté de Rachel Cusk de construire une histoire sur des oppositions m’a semblé virer au manichéisme primaire : gens de la ville contre gens de la campagne, élan artistique contre besoin de normalité, mère envahissante contre mère (ultra) distante, et – ma préférée – amateurs de maisons anciennes contre partisans de constructions récentes. Hum.

Quant au style… pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliqué ? Des phrases alambiquées mais vides de substance – et difficile de n’y voir qu’une simple maladresse de traduction. Il est certes quelques dialogues (en particulier les affrontements entre les personnages) qui se lisent avec plaisir, mais cela n’a pas suffit à me faire adhérer à une histoire sur laquelle j’ai glissé, j’ai peiné et désespéré de trouver de l’intérêt.

Merci à  47286519 et aux éditions 084e7cdd5e2d0eafdeff599084837.jpgpour ce partenariat !

Bonne plock à tous !

Bienvenue à Egypt Farm (In the Fold), par Rachel Cusk (2005), traduit de l’anglais par Justine de Mazères, aux éditions Points (2010), 287 p., ISBN 978-2-7578-1512-0.



Rien que pour vos plocks

Les plocks du dimanche sont l’occasion de mettre en lumière les jolies choses de la blogosphère. En ce jour du printemps, comme une évidence, j’ai jeté mon dévolu sur le blog de Laurence :

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Ce n’est pas, à mon sens, un blog de photo ordinaire. Il m’a toujours semblé tenir un je-ne-sais-quoi de plus…

… car non seulement Laurence fait des photos épatantes, mais en plus elle sait les mettre en valeur à travers de belles chroniques. Ce billet sur les robes de princesse en séduira certainement plus d’une ! Quant à moi, j’ai adoré trembler en Ligurie

… car non seulement son blog est un petit bijou pour les yeux, mais il l’est aussi pour le coeur : ses voyages offrent une sublime ouverture sur le monde. Dernièrement, elle nous fait visiter Constantine, ses salons de coiffures, ses mariages

… car non seulement Laurence partage aussi ses lectures, mais en plus elle s’en inspire pour créer ses images ! Elle accompagne ses billets littéraires de photos captées pour l’occasion : sa petite bibliothèque pourrait tout spécialement plaire aux amateurs de littérature. Un seul regret, qu’il n’y en ait pas davantage ! D’ailleurs, j’avais déjà craqué sur la photo illustrant son billet sur Wilt

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Wilt, par Laurence Chellali, Photo-folle, 2010.

 ***

Décidément, Photo-folle a ce je-ne-sais-quoi de plus… certainement une touche de charme, un soupçon de poésie, et beaucoup - beaucoup – de chaleur humaine. Un grand merci à Laurence donc et longue vie à son blog !

Bon plock du dimanche !

 



Qu’ai-je donc fait hier ?

C’est sûr, vous vous êtes posé la question.

Comment ça, non ?

Hum.

Bon, c’est pas grave. 

Et pis je vous le dis quand même.

Oui, j’étais  !

http://www.dailymotion.com/video/xceyg0

Et ça valait vraiment le coup d’oeil. Si si si. On en fait tout un ramdam’ de cette expo. Avec un titre (« Strip-tease intégral de Ben« ) pas racoleur pour deux sous et trois caouètes. 

Mais oui, c’était vraiment bien. Un joyeux bordel. Du réjouissant, de l’interpellant, du réflechissement. Certaines salles un peu moins subjuguantes que d’autres, mais il y en a tellement, on se dit presque « tant mieux », sans quoi on y serait encore, parce que c’est grand, vraiment grand (3 étages, bien bien bien remplis, je ne sais combien de salles, bien bien bien chargées). 

Avant d’oublier, je vous glisse un lien vers un site (Tout Pour Les Yeux) que je l’adore pour se programmer des expos où que l’on soit, où que l’on aille (dans l’hexagone)…

Bonne plock à tous !



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